de superimmo.com

Votre magazine en ligne d’information sur l’immobilier

Mag

Revue de l'immo #50 du 4 avril 2020

Publiée le 04 avril 2020

Cette semaine, la Revue de l'immo s'interroge sur la baisse des prix attendue, se penche sur les conséquences du coronavirus sur le marché de l'immobilier, et sur l'impact du télétravail sur les différents acteurs du secteur.

Une probable baisse des prix

Une baisse des prix de l'immobilier de 5 à 10 % selon les secteurs, voilà ce qu'envisagent la plupart des professionnels après la crise sanitaire. Une baisse qui renforcerait les différences au sein d'un marché déjà à 2 vitesses.

Une économie à l'arrêt, qui se prépare à redémarrer

Les chantiers de construction qui s'étaient arrêtés à 80 % le 17 mars devraient pouvoir reprendre, avec les règles sanitaires adéquates. Pour aider à la relance, CDC Habitat et In'li vont racheter 50 000 logements aux promoteurs.

Les limites du télétravail pour les professionnels de l'immobilier

Le télétravail des notaires et agents immobiliers rend plus difficile la préparation et la signature des actes de vente. Des signatures compliquées, mais pas impossibles.

La signature électronique, nerf de la guerre en période de confinement

La signature électronique est le sésame qui permet de signer des ventes même sans la présence physique des parties. Si certains notaires s'en sont emparés dès avant le confinement, d'autres sont plus réticents.

Paris sur pause

Le marché immobilier est comme partout ailleurs en pause à Paris. Mais la demande de logements est structurellement forte dans la capitale. Les professionnels anticipent une baisse du volume de ventes, une fois le confinement terminé, mais aussi l'arrivée de nouveaux biens sur le marché, entre les divorces et les successions.

11 000 nuitées réservées pour les soignants sur la platefrome Appartsolidaire

5 000 propriétaires se sont déjà manifestés pour proposer leur logement vide à des soignants, répondant à l'appel du gouvernement. Les réponses à 3 questions sur le dispositif ici.

Un mois de rab (au moins) pour se rétracter

La mesure fait bondir les professionnels, qui pointent du doigts les reports dramatiques dans les signatures d'actes qu'elle entraîne. Le délai de rétractation pour les promesses de vente passe de 10 jours habituellement, à 10 jours + 1 mois, à compter de la fin de l'état d'urgence. Les premières ventes ne pourront donc pas être signées avant le 25 août, au mieux !

À lire également