de superimmo.com

Votre magazine en ligne d’information sur l’immobilier

Mag

Arsène Colarossi, Breteuil Immobilier : "Les vendeurs doivent profiter de la bonne conjoncture"

Publié le 27 janvier 2021

Breteuil Immobilier est un réseau d'agences spécialisé dans le haut de gamme, implanté à Paris, Londres, New York et Lisbonne ainsi qu'à Dinard, La Baule et Biarritz. Animé par 90 collaborateurs, le réseau est à l'origine d'environ 500 transactions par an. Arsène Colarossi Directeur opérationnel, nous parle de ses activités.

Vous avez un positionnement bien particulier ?

Oui, notre ADN est celui d'une société très ouverte sur le monde. C'est ce qui a permis à notre mère, qui a créé l'entreprise, de développer notre marque dans cette industrie. Nous faisons en sorte de nous développer là où nous sommes en phase avec les besoins de notre clientèle, plutôt parisienne. Nous sommes implantés à Londres, Lisbonne ou New York, avec beaucoup de potentiel en matière de synergie, ou encore la Bretagne ou l'Ouest pour les accompagner sur leurs lieux de villégiature.

Cette synergie, comment se manifeste-t-elle ?

Par exemple, nous rencontrons des clients londoniens qui quittent leur job et veulent vendre à Londres pour investir à Paris… Où bien l'inverse ! Et nous avons des échanges de ce type entre toutes nos implantations.

Quel type de biens est le plus demandé ?

Notre type de clientèle a toujours une demande assez similaire : l'appartement de 4 pièces, avec un espace extérieur, en étage élevé reste très demandé. Les pied-à-terre ou petits appartements familiaux sont aussi très demandés par des clients qui viennent à Paris pour de relativement brefs séjours. Et hors Paris, ce sont des résidences avec jardin, qui peuvent devenir des résidences principales alors qu'elles étaient a priori plutôt considérées comme secondaires.

Comment avez-vous vécu cette année 2020, un peu bousculée ?

Eh bien, nous l'avons vécue un peu comme les années précédentes, ou presque, si l'on regarde les résultats, mais nous avons beaucoup travaillé durant les temps de confinement ; nous avons été très sollicités après le premier confinement, et nous continuons à l'être, donc nous sommes plutôt rassurés. Néanmoins il ne faut pas se reposer sur ses lauriers, et nous continuons de réinventer notre métier.

Comment la situation peut-elle évoluer ?

Difficile à dire ! En tous cas pour ce qui est du marché parisien, il a beaucoup de qualités, c'est un marché d'occupants, de propriétaires, donc plus résilient. L‘équilibre offre/demande est assez sain sur ce marché qui est maintenant un peu calmé. Les biens qui ont un petit défaut apparent mettent aujourd'hui plus de temps à se vendre.

Les prix ont-ils bougé ?

Non, pas beaucoup. Ils peuvent avoir légèrement baissé pour les biens auxquels je faisais allusion, qui se vendent plus lentement depuis la crise sanitaire. Pas pour les autres. 
Il est vrai qu'on peut dire qu'on est dans une tendance baissière, mais en fait on a un rééquilibrage de l'offre et de la demande par rapport à ce qui se faisait en 2019. 

L'attitude restrictive des banques quant à l'octroi des crédits s'est-elle sentie ?

Tout à fait. On a eu certaines crispations dans les projets de financement, en ce qui concerne des prêts relais. Bien sûr, les banques prêtent toujours quand le dossier est bon et bien étudié, mais il est vrai que c'était moins simple. Mais il semble qu'un desserrement soit envisagé…

Quels conseils donner aux vendeurs, aujourd'hui ?

Je leur dirai de se rapprocher de différents professionnels, afin d'avoir l'avis le plus objectif possible, et aussi d'être assez réactif, car il faut profiter des bonnes conjonctures ; Grâce à nos conseils professionnels, nos transactions s'effectuent dans de bonnes conditions, et dans des délais normaux.

Quelles évolutions constatez-vous dans vos rapports avec vos clients, du fait de la crise ?

Ils ont plus de temps à nous consacrer pour parler de leur projet, c'est certainement une vertu du télétravail ; Nous avons voulu favoriser le contact humain, beaucoup par téléphone, et rassurer les clients quant aux protocoles, aux services, et à propos des risques encourus. Puis les accompagner sur leurs projets, un accompagnement qui doit être aussi un peu psychologique, auquel nos conseillers sont habitués.