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Anne Boucaut-Basso, Boucaut Immobilier : "Pendant la Covid, le projet immobilier était le seul projet qui pouvait être mené à son terme"

Publié le 02 septembre 2021

Anne Boucaut‑Basso, fondatrice et directrice de l’agence Boucaut Immobilier accompagne les projets des acheteurs et des vendeurs du Plessis‑Robinson et des communes voisines. Elle partage avec nous son expérience du marché depuis la levée des restrictions sanitaires.

Pourriez-vous nous présenter Boucaut Immobilier et votre rôle au sein de l’agence ? 

J’ai fondé Boucaut Immobilier en 2019. C’est une agence indépendante et 100 % digitale. Je travaille seule sur le terrain, avec l’appui de mon mari qui s’occupe plutôt de la gestion, du développement et du marketing. Je réalise entre 35 et 40 ventes à l’année et entre 5 à 10 locations. 

Je fonctionne de façon complètement indépendante en mettant en valeur l’éthique et les valeurs qui m’animent à savoir la rigueur, le dynamisme et la disponibilité. Grâce au numérique, je peux travailler différemment des agences traditionnelles avec une vitrine. Je fais également partie du groupement d’agences « les Agences Réunies », ce qui me permet de bénéficier de la synergie entre professionnels et le partage de portefeuilles tout en conservant mon indépendance.

Sur quels secteurs intervenez-vous ? 

J’exerce dans le sud des Hauts-de-Seine sur les villes du Plessis-Robinson, de Châtenay-Malabry, Sceaux, Antony, Clamart ou Verrières-le-Buisson, dans l’Essonne.

C'est une banlieue très demandée parce qu’elle est à la fois très verdoyante et très bien desservie par les transports. Les clients s’adressent à moi principalement pour leurs recherches au Plessis-Robinson, parce que je suis une agence robinsonnaise. Selon leurs besoins et leurs préférences, ils orientent leurs recherches vers le cœur de ville, la cité-jardin ou les abords de la gare RER. 

J’accompagne des personnes qui ont en général peu de temps à consacrer à leur recherche. Il me faut donc être disponible et bien comprendre leur demande pour cibler les visites et ne pas perdre de temps. 

Comment se porte le marché local ces derniers mois ? 

La période de la covid en général a été une période plutôt très active pour l'immobilier. Comme tous les loisirs étaient supprimés, le projet immobilier était un des seuls projets que les citoyens pouvaient mener à son terme. Nous avons eu beaucoup de demandes et toujours aussi peu de biens en offre. Le marché était très dynamique et très réactif. Les prix avaient déjà augmenté avant la crise sanitaire mais ils ont continué à monter pendant l’année. 

Les recherches de nos clients ont aussi évolué. Balcons, terrasses et jardins ont le vent en poupe. Et il y a aussi une demande pour un bureau, pour télétravailler. Comme nous n’avons pas toujours les produits qui correspondent à cette demande d’une pièce en plus, il faut être imaginatif et proposer des solutions alternatives, surtout quand le budget ne correspond pas. 

Depuis que les restrictions ont été levées et avec les vacances, il y a moins d’acheteurs. Les gens ont repris leur vie normale et nous revenons à un rythme lui aussi un peu plus normal. Cette diminution du nombre d’acheteurs devrait permettre de stabiliser les prix. Actuellement, le délai moyen pour vendre un bien est en moyenne de deux mois. Avant la levée des restrictions, les biens se vendaient en 15 jours. Cela existe toujours mais c’est moins fréquent. 

Quels conseils pourriez-vous donner aux vendeurs et aux acquéreurs ? 

Je conseillerais aux vendeurs de se placer au juste prix et de s’adapter au marché. Le prix est vraiment le nerf de la guerre. Quand on n’est pas au prix, on vend difficilement ou on ne vend pas. Je leur suggérerais aussi de travailler en exclusivité avec l’agence. Ce type de mandat permet de mettre en valeur leur bien, de ne pas trop le surexposer. Il est important de confier son bien à un professionnel aguerri qui va mettre tous les moyens en œuvre pour réaliser la vente. 

Pour les acheteurs, il faut bien préparer son dossier de financement en amont : être vigilant et avoir un dossier validé avec un courtier ou un banquier solide.

Anne Boucaut-Basso, Directrice, Boucaut Immobilier
Anne Boucaut-Basso - Directrice Boucaut Immobilier
Bac en poche, Anne Boucaut-Basso débute en 2006 des études dans l’immobilier. Elle exerce en tant que négociatrice sur le secteur du Plessis-Robinson et environs, avant de créé son agence en 2019. Pour étendre l’activité de l'agence, elle a co-fondé en janvier 2021 un réseau de mandataires : Les Toits de Robinson.
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