
Une embellie, un frémissement, une situation encourageante : les professionnels de l’immobilier veulent voir une sortie de crise prochaine du marché immobilier. Pour autant, une partie des biens actuellement en vente ne trouve pas preneur. Une récente étude d’Homeloop, spécialiste de l’achat immobilier instantané, montre que les acquéreurs effectuent deux fois plus de visites de biens immobiliers avant de concrétiser leur achat qu’il y a douze mois.
Il y a un an, il leur fallait trois visites pour trouver leur nouveau logement, ils en réalisent désormais en moyenne six. « La crainte est d’acheter trop cher. Pour se rassurer, c’est le “flight to quality” [course à la qualité] qui domine », témoigne Sébastien Kuperfis, responsable des agences Junot. Autrement dit, les biens situés dans des quartiers à problèmes ou encore des logements sombres, exposés aux nuisances sonores, comme les rez-de-chaussée ou les premiers étages, ne se vendent pas.
A Paris, l’agence Junot donne l’exemple d’un appartement familial haut de gamme à proximité de l’avenue Victor-Hugo, un des beaux quartiers de la capitale, en vente depuis plusieurs mois, car il s’agit d’un 1er étage. Sur le papier, son prix est pourtant raisonnable pour le quartier (12 500 euros le mètre carré) et il se serait vendu sans problème il y a quelques années. Même chose pour un 3e étage avec beaucoup de cachet dans le 10e arrondissement (au prix de 8 500 euros le mètre carré), mais à proximité des nuisances de la gare du Nord.
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