Prêts immobiliers : les recalés du crédit vont pouvoir demander à leur banque un examen de la deuxième chance

EXCLUSIF. À partir du courant de février et jusqu’à la fin de l’année, les candidats à l’emprunt pourront solliciter, sous certaines conditions, un réexamen de leur dossier. La Fédération bancaire française nous explique la procédure en détail.

« L’idée de cette revue des crédits immobiliers non accordés est d’engager une discussion entre le client et sa banque », souligne Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF). (Illustration) Maxppp/Belpress/Jean-Luc Flémal
« L’idée de cette revue des crédits immobiliers non accordés est d’engager une discussion entre le client et sa banque », souligne Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française (FBF). (Illustration) Maxppp/Belpress/Jean-Luc Flémal

    La Banque de France veut dissiper le mystère, et parfois l’incompréhension, autour des refus de crédit immobilier. Dans l’intérêt des emprunteurs et des banques. En ce sens, et dans un contexte d’affaissement de la production de prêt à l’habitat, le gouverneur François Villeroy de Galhau avait laissé aux banques jusqu’à début février pour se mettre d’accord sur un dispositif commun offrant la possibilité d’un réexamen des crédits immobiliers non accordés. C’est chose faite. Comme nous le dévoilons, la Fédération bancaire française va officialiser ce jeudi 1er février les contours de cette procédure et les critères d’éligibilité à cette « revue des crédits immobiliers non accordés ».

    Concrètement, pour avoir droit à l’examen de la deuxième chance, le client concerné par un refus de prêt devra avoir présenté un dossier conforme et complet pour que la banque ait pu instruire le dossier. Il ne devra, par ailleurs, pas être inscrit sur les fichiers d’incidents de paiement gérés par la Banque de France (FICP, FCC). La demande de financement peut concerner la résidence principale mais aussi une résidence secondaire et même un investissement locatif.