Immobilier à Paris : face aux incertitudes sur l’avenir, de plus en plus d’acheteurs se rétractent

Confrontés aux difficultés d’emprunt, au climat de crise et d’instabilité internationale, les acquéreurs parisiens et franciliens sont plus nombreux à renoncer au dernier moment à devenir propriétaires. Que ce soit dans le neuf ou l’ancien.

De plus en plus d'acquéreurs se rétractent dans le délai légal des 10 jours qui suit la signature d’une promesse ou d’un compromis. Ce phénomène s’intensifie avec la crise. (Illustration) LP/Aurélie Audureau
De plus en plus d'acquéreurs se rétractent dans le délai légal des 10 jours qui suit la signature d’une promesse ou d’un compromis. Ce phénomène s’intensifie avec la crise. (Illustration) LP/Aurélie Audureau

    En ces temps de crise économique, les acheteurs se font rares, souvent bloqués par la hausse des taux d’intérêt, des conditions bancaires plus strictes ou un apport personnel insuffisant. Pour ceux qui surmontent tous ces obstacles, un dernier frein monte en flèche : la crainte de ne « pas se lancer au bon moment, dans de bonnes conditions ».

    Il ne s’agit pas là de ventes qui échouent pour une raison formelle - le refus d’un prêt bancaire, par exemple - mais plus pour des raisons purement psychologiques. Des raisons liées aux incertitudes de la période qui se traduisent par un désistement de l’acquéreur dans le délai légal des 10 jours qui suit la signature d’une promesse ou d’un compromis. Ce phénomène, qui concerne d’habitude un nombre résiduel de ventes, s’intensifie avec la crise, selon les professionnels. Il touche désormais aussi bien l’immobilier ancien que le neuf.